Le chlore dans les piscines
- Session : 2017-2018
- Année : 2017
- N° : 350 (2017-2018) 1
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Question écrite du 21/11/2017
- de LEGASSE Dimitri
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de la Transition écologique, de l’Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
En 2016, 213 piscines ont été contrôlées en Wallonie par l’Institut scientifique de service public (ISSeP) afin de vérifier le respect des normes pour le chlore et ses dérivés.
Les résultats sont variés. 1,2 % des piscines n’avait pas assez de concentration de chlore et 9,8 % dépassaient la limite autorisée. Mais selon le directeur de recherche FNRS de l’UCL, le plus interpellant ce sont les dépassements des taux de chlore combiné. La Belgique utiliserait des normes désuètes et avec un seuil de 0,8 mg quand la France et l’Allemagne ne tolèrent que 0,3 mg.
Selon le scientifique, le chlore et la trichloramine peuvent être dangereux pour les voies respiratoires et pour certains organes, d’autant plus en réaction avec la salive et l’urée, et surtout pour les jeunes enfants.
Monsieur le Ministre compte-t-il avoir une réflexion et mener à un relèvement des seuils de chlore et de trichloramine autorisés dans les piscines ?
Que pense-t-il de la mise en garde d’Alfred Bernard, directeur de recherche FNRS de l’UCL ?
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Réponse du 11/12/2017
- de DI ANTONIO Carlo
Comme il a été répondu récemment à la question orale de M. Mouyard, intitulée « le respect des normes pour le chlore et ses dérivés dans les piscines », l’avis des spécialistes en la matière à l’administration est qu’il n’y pas de problème majeur quant à l’utilisation du chlore dans les piscines.
Néanmoins, il vient d’être demandé à l’ISSeP et à la Direction générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (DGO3), en collaboration avec la Direction générale opérationnelle des Routes et Bâtiments (DGO1) pour la partie les concernant, de réaliser conjointement une analyse des règlementations relatives aux piscines afin de voir si des améliorations peuvent être apportées, notamment pour favoriser davantage les systèmes alternatifs au chlore.
Leur rapport est attendu pour la fin du premier trimestre 2018.